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Vanf Antranokala

VANF ANTRANONKALA

On a (encore) oublié l’enseignant

Les enseignants du privé crient au secours. Quand les dispensateurs de la connaissance prennent la parole, il faut les écouter, surtout qu’ils ne se font pas entendre.

Le cas des enseignants est à distinguer de celui des écoles. Quand on a eu la chance de faire toute sa scolarité dans un Collège des Jésuites où aucune infrastructure sportive ne manquait, à commencer par un immense espace vital permettant de libérer le plein d’énergie enfantine et adolescente, on ne peut que s’étonner que des agréments soient délivrés à des enseignes qui empilent les élèves dans des jardinets de récréation et qui empruntent terrain et piscine aux quatre coins de la ville (et jusqu’au complexe scolaire du Père Pedro) faute d’avoir réinvesti une partie des frais (juteux) de scolarité.

Mais, même chez les Jésuites, mes camarades et moi devons beaucoup à de nombreux enseignants qui n’étaient pas rémunérés à la hauteur de leur savoir et de leur abnégation. C’est tout le système, public comme privé, qui a oublié le rôle primordial de celles et ceux qui transmettent le savoir. Il est vrai que l’enseignant apprend la révolution dans les têtes, mais pas l’explosion sociale dans la rue.